Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/517

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INVOCATION À Mme  GENOUDE [1].
APRÈS AVOIR LU LES VERS QUE M. DE GENOUDE AVAIT ADRESSÉS À SA FEMME LORSQU’ELLE EMBELLISSAIT SA VIE.

 

Déjà sa voix s’unit comme la voix d’un ange
            Aux célestes concerts.

Élisa Mercœur.
 

Salut à tes vertus, femme qui de la tombe
Impose à ton époux fidélité d’amour,
Salut, ange du ciel, avant que je succombe,
Inspire-moi des vers qui durent plus d’un jour !


(18 ou 20 décembre 1834)
  1. Le tribut de regrets que M. de Genoude paie à la mémoire de la mère de ses enfans, me dit Elisa, est le plus bel éloge que l’on puisse faire des vertus que possédait cette digne femme.

    Si j’ai le bonheur de me rétablir, je ferai une ode sur elle ; je la dédierai au vertueux époux qu’elle a laissé ici-bas… Mais, hélas ! trois semaines après, ma pauvre enfant n’était plus elle-même qu’une mémoire !!…