Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu/607

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IBRAHIM.

Si c’est dans ce combat ton glaive qui l’emporte,
Que la reine à l’instant dans les feux d’un bûcher…

(Ici un bruit confus se fait entendre.)

Quel est ce bruit ?

BOABDIL, troublé.

                                  Du bruit !

IBRAHIM.

                                                    Il semble s’approcher.

(Le bruit augmente.)
ALY, à part.

Grand Dieu ! si c’étaient eux !

IBRAHIM.

                                                        On vient.

BOABDIL.

                                                                          Quels téméraires ?


Scène V.

Les Précédens, des ABENCERRAGES armés, des Gardes.
UN ABENCERRAGE, s’élançant vers Boabdil.

Vengeance ! le sang coule, on égorge nos frères !…

(Il va pour le frapper.)

Mort ! mort à Boabdil ! Que son corps déchiré !

ABENHAMET, s’élançant vers l’Abencerrage, l’arrête en disant :

Votre roi ! Malheureux, un monarque est sacré !

(Ici les gardes se mêlent ans Abencerrages qu’ils arrêtent. La toile tombe.)

FIN DU QUATRIÈME ACTE.