Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/121

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que j’allais mourir ; que la force me manquait au cœur pour l’emporter avec moi dans la tombe.

— Mourir ! quels sombres pressentimens ! Charles… un peu plus de confiance dans ta destinée.

— Et qu’importent quelques ans plus tôt ou quelques ans plus tard ! Puisque c’est une dette qu’il faut payer, vienne quand voudra le jour de l’échéance, je la solderai sans regret.

— Fasse le ciel que ce ne soit pas demain que tu doives l’acquitter !… mais tu ne m’as pas nommé celle pour qui tu me charges de ce message, que j’espère n’avoir pas à remplir… Cette femme, cet objet de ton culte… quelle est-elle ?

— C’est… c’est… je ne puis… Son nom résiste à mes lèvres… Birague… mon ami cherche à deviner, cherche… je t’en conjure !

— Attends, je me rappelle. Il y a quelque temps, c’était un soir, au Louvre, je te par-