Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Mon cher petit mari,


Je n’aurais jamais osé te dédier mes faibles essais littéraires, si je n’étais persuadée d’avance que tu t’arrêteras moins aux défauts dont fourmille cette petite histoire qu’au sentiment qui me l’a fait écrire.

J’ai voulu peindre deux personnes dont les tendres soins resteront à jamais gravés au fond de mon cœur, et je me flatte que le pinceau de vérité dont je me suis servie te fera reconnaître sans peine, dans madame Angello, ma chère maman, et dans M. de Guiani, M. Danguy, mon bon mari.

Les qualités que j’ai données à Herminie n’ont été que pour la rendre plus intéressante, car je suis loin de lui ressembler ;