Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/15

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À ÉLISA MERCŒUR.


C’est avec le plus grand plaisir, ma chère Élisa, que je reçois la dédicace de ton petit ouvrage. Il annonce dans son auteur les plus heureuses dispositions ; mais ce qui surtout est préférable selon moi, c’est qu’à travers le voile de ton ingénieuse allégorie, on découvre aisément toute la reconnaissance et la bonté de ton cœur. Continue, ma chère amie, de t’appliquer à tes devoirs. L’étude t’offrira des biens solides et durables ; ceux de la fortune, au contraire, sont inconstant et périssables comme l’aveugle déesse qui les donne. Ne regrette donc pas ses faveurs et poursuis sans relâche la noble carrière des