Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/283

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seule pour songer aux moyens d’accomplir ma promesse.

— Je vous laisse. Au revoir, ma bonne amie… Demain j’achèverai mon tableau, j’étudierai ma romance nouvelle… Oh ! vous serez contente de moi ! Vous verrez ! »

À peine fut-elle sortie, que la fée appela quelques-uns des sylphes les plus intelligens qui la servaient, et leur ayant donné à chacun la note exacte de l’âme de la jeune fille, elle les chargea de parcourir toute la terre, non point pour y chercher ce double qui n’existait que dans l’imagination de sa pupille, mais pour découvrir dans quels corps habitaient les âmes qui avaient le plus de ressemblance avec celle de la sentimentale ingénue.