Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/305

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moitié dans le chaton d’une bague enchantée qu’elle portait au doigt. L’autre moitié, qui, après cette séparation, avait pris le même volume que la flamme entière, restée libre, voltigeait au-dessus de Lénida, toujours endormie. Amica traça en sens inverse du premier un nouveau cercle autour d’elle. En même temps, la flamme s’abaissa peu à peu, et, s’étant posée sur le sein de la jeune fille, disparut là. La fée ramena sur les belles épaules nues de sa pupille la blanche couverture qu’elle en avait écartée, déposa sur son front candide un baiser maternel, rejoignit les rideaux de l’alcôve, et sortit de la chambre pour aller s’enfermer dans son laboratoire.