parviendrons à l’enchaîner. Maintenant que mon double moi est trouvé, avouez, ma bonne amie, que c’était dans la crainte-que je ne pusse le rencontrer que vous me disiez qu’il n’existait pas ; avouez-le.
— Mon Dieu, je conviendrai là-dessus de tout ce qu’il vous plaira que je convienne.
— J’étais bien sûre, moi, qu’il existait ! Mais ce pauvre comte, il souffre, il dépense beaucoup de sa vie à attendre votre réponse. Oh ! ne le faites pas languir ! »
Alors l’impatiente arrangea devant la fée tout ce qu’il lui fallait pour écrire, et Amica, prenant la plume, ne traça pour toute réponse à la longue épître du jeune amoureux qu’un seul mot au-dessus de la signature : « Venez ! »
« Ma bonne amie, n’oubliez pas de lui dire…
— C’est fini.
— Fini ? déjà !
— Tenez, lisez vous-même.