tante. Enfin, il n’y a pas jusqu’à M. Adolphe, qui n’ait fait écho pour m’étourdir.
— M. Adolphe, ce n’est pas possible !
— Mon Dieu ! oui, ma tante, lui aussi ! Je ne sais pas même s’il n’a pas renchéri sur les autres.
— Il voulait sans doute te faire enrager.
— Oh ! alors, il a parfaitement réussi.
— C’est moi qui me charge de le gronder.
— Non, je vous en prie, ne lui dites rien ; il pourrait croire que je suis…
— Quoi donc ?
— Tenez, ma bonne tante, n’en parlons plus. Déshabillons-nous plutôt… Marguerite ! »
Mademoiselle de Lucé se fit déshabiller devant la même glace qui lui avait dit de si aimables choses, lorsqu’elle était partie pour le bal ; mais la capricieuse psyché, qui avait de l’humeur aussi, elle, lui dit alors :
— « Vous n’étiez pas bien coiffée ce soir, Fulbertine, ce n’était pas votre jour de beauté. J’ai un conseil d’amie à vous donner.