Page:Mercœur - Œuvres complètes, II, 1843.djvu/391

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sous tous les rapports, une charmante personne.

— Nous exprimions à madame, ajouta M. Aubry, le désir que nous aurions, ma fille et moi, de connaître plus particulièrement l’aimable nièce de madame de Causin.

— Mademoiselle Fulbertine, répliqua Adolphe d’un air embarrassé, ne peut qu’être excessivement flattée d’inspirer un pareil désir. »

Mathilde et son père laissèrent bientôt M. de Norville seul avec la vicomtesse.

— « Eh bien ! madame d’Arcy ?

— Eh bien ! monsieur Adolphe ?

— Que ne donnerais-je pas pour que Fulberline eût été cachée ici et eût entendu ce que vient de dire mademoiselle Aubry ! Peut-être aurait-elle été touchée de la bienveillance de celle qu’elle déteste ; aurait-elle rougi de la haïr, et peut-être son cœur ému aurait-il imposé silence à son orgueil mécontent. Elle a grand besoin de faire un retour sur elle-même, et, si elle veut changer