Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/258

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en tenir là avec la fortune. Vous la nommez coquette, et vous avez raison. Croyez-moi, ne cherchez plus à obtenir ses bonnes grâces, retournez sur vos pas, tandis que vous pouvez encore sortir de la voie dangereuse où vous êtes entré.

Je viens de recevoir une lettre de ma mère, qui me demande auprès d’elle ; je pars jeudi. Les soins qu’il faut que je donne aux apprêts de mon voyage ne me permettront de recevoir aucune visite dans la journée ; je vous le dis, pour vous épargner une course inutile, s’il vous avait pris l’envie de vous présenter chez moi. Ce soir je vais au concert ; demain, ma soirée est également prise. Ainsi, je ne pourrai vous voir avant mon départ. Veuillez donc, dès ce moment, recevoir les adieux de votre très humble,

« Ambroisine de Fermont. »

La marquise sonna.

— « Ivonnet, portez cette lettre chez le ba-