Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/390

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Le comte et la comtesse de Trévelek, les plus proches voisins du presbytère du bon curé Ambroise Rémy, déjà un peu âgés et sans enfans, voudraient que Francisca ne les quittât pas. Le comte tombe malade ; la comtesse, secondée par la jeune femme dans les soins que nécessitent la maladie du comte, s’attache encore à elle davantage. Toute la noblesse des environs doit célébrer la convalescence du comte ; une grand’messe et un Te Deum doivent être chantés en actions de grâce ; des sons beaucoup plus graves que ceux du piano de Francisca se font entendre au Te Deum, ce sont les sons d’un orgue que la comtesse de Trévelek, à l’aide du curé, a fait venir de Paris en cachette de son mari et de Francisca, et dont elle fait présent à la paroisse, en reconnaissance de ce que Dieu lui a conservé son époux, et pour mettre tout le monde à même d’apprécier le talent de Francisca sur cet instrument.