Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/413

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ferais mal de m’en tenir à celle du règne de Henri III ?…

— Je ne pense pas que tu ferais mal de t’en tenir à un règne qui t’a prodigué ses trésors… Mais, puisque tu me demandes mon avis, il me semble qu’un peu de variété ne gâterait rien, et que tu ferais bien de promener tes regards sur le règne de Louis XI, non moins fécond, je t’assure, en incidens, que celui de Henri III, s’il ne l’est même davantage. »

Cet avis, qui fut un trait de lumière pour Élisa, me valut de sa part une forte accolade.

— « Oh ! la bonne idée qui t’est venue là, ma petite maman ! Mais comment ne s’est-elle pas présentée à moi tout d’abord ?… Oui, tu as raison ; c’est un règne bien fécond en incidens… Eh bien ! tenons-nous-en à ce règne qui fit le destin de la France… Maintenant que me voilà fixée sur l’époque, il ne me reste plus qu’à savoir auquel des sujets de Louis XI je donnerai la préférence… Eh !