Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/520

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Colette de Monsoreau se trouvent en relations ; que le moine, étant le confesseur de Colette, il lui est facile de lui faire comprendre qu’elle n’est pas en sûreté dans les états du roi, et de lui persuader d’aller implorer la protection du duc de Guyenne. À cette confidence, la figure du moine s’épanouit, il voit les bénéfices accourir en foule, il se croit déjà évêque ; le chapeau de cardinal pourrait bien orner sa tête !… Il sort joyeux.

Louis retourne près du duc. Les fêtes continuent, elles sont brillantes. Louis fait tant de caresses à Charles pendant son séjour au Plessis-les-Tours, que le jeune prince se reproche comme un crime sa révolte contre un si bon frère… Louis paraît plein de confiance en Charles, lui parle de ses contestations avec les autres puissances… Il engage le duc, lorsqu’il lui dit adieu, de visiter en s’en retournant l’abbaye de Saint-Jean d’Angely, d’y prendre quelques jours de repos et de lui faire savoir si les frères sont contens de leur nouvel abbé.