Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/553

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marmiton qui tourne la broche, à qui il trouve une physionomie fort spirituelle ; Louis s’en approche et lui demande qui il est ; l’enfant, qui n’a jamais vu le roi, dit qu’il se nomme Berruyer, que son poste n’est pas bien relevé, mais que cependant il gagne autant que le roi. Louis veut savoir ce que gagne le roi. « Ses dépends qu’il tient de Dieu, » réplique le marmiton, « comme je les tiens du roi… » Louis, qui aime les réponses vives, retire Berruyer de la cuisine et l’attache à la chambre. Berruyer y fit, par la suite, une fortune considérable.