Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/560

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leur expose ses sujets de plaintes contre le duc de Bourgogne et leur demande s’ils le jugent en droit de lui faire la guerre. Tous répondent qu’il y est obligé pour le maintien des lois et le salut de l’État. La guerre est résolue.

Le roi, en paix avec tous ses voisins et assuré du consentement des princes, n’a rien à craindre pour l’intérieur du royaume.

Le duc a bientôt mis une armée sur pied.

Le roi, sûr de la bonté de ses troupes, en confie le commandement à Dammartin et au connétable… Toutes les villes ouvrent leurs portes au roi, et Louis reprend ainsi toutes celles qu’il s’était vu forcé de céder au duc… Le duc est défait partout, et les pertes considérables qu’il fait l’obligent à signer une trêve de trois mois.

Louis revient triomphant et allume lui-même le feu Saint-Jean à l’Hôtel-de-Ville.