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L’AN DEUX MILLE

l’arbre ; toutes les maladies de la plante viennent de l’épaississement de ce fluide merveilleux. Ainsi tous les maux qui affligent la race humaine, n’ont d’autre cause que la coagulation du sang & des humeurs : rendez-leur leur liquidité naturelle, sitôt que la circulation reprendra son cours, la santé commencera à refleurir. Ce principe posé, il n’est pas question d’un grand nombre de connoissances pour en remplir les vues, puisqu’elles s’offrent d’elles-mêmes. Nous regardons comme un remède universel toutes les plantes odoriférantes, abondantes en sels volatils, comme infiniment propres à dissoudre le sang trop épaissi : c’est le plus précieux don de la nature pour conserver la santé ; nous l’étendons à toutes les maladies, & nous en avons vu naitre toutes les guérisons.

CHAPITRE XIV.

L’hôtel de l’inoculation.


Dites-moi, je vous prie, quel est ce bâtiment isolé que je découvre de loin au milieu de la campagne ? — C’est l’hôtel de l’inoculation, si combattue de vos jours, comme tous les présens utiles qu’on vous a donnés. Vous aviez des têtes bien