Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/103

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tems les monstres qui ont désolé mon pays, les monstres sortis du gouffre des enfers ; & quand, helas ! ô mon Dieu, y rentreront-ils pour ne plus persécuter les humains ?

Aubry, la menaçant.

Si je m’en croyois…

Guincestre, le retenant.

Retirons-nous… Laissons cette vieille femme à elle-même. Que peut-elle avec sa voix cassée, expirante ?… Dans une heure elle ne sera plus.

Aubry, lui jetant un regard furieux.

Puisse-t-elle à l’instant même expirer !…

Guincestre, à la porte.

Si toutefois elle ne mouroit pas dans le jour… Je m’entends. Viens, Aubry, viens… Sortons.