Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/116

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osoit représenter le Créateur de l’univers & le Pere auguste des hommes.

Henri.

Heureux le prince qui pourra présider à cette époque, & qui sera favorisé dans ce grand changement par les lumieres nationales, autant que j’ai été arrêté par la démence & le fanatisme !

Sulli.

Un de vos descendans, Sire, une de ces ames fortes & généreuses que la Providence tient en réserve, chez qui l’amour du bien devient passion, qui conçoivent, veulent & exécutent les grandes entreprises, brisera le joug de ces tyrans religieux qui remplissent les esprits de chimeres mystiques, & dont l’opulence oisive mine les forces de l’état : & la France alors, délivrée du principe secret de sa destruction, reprendra son lustre & son éclat.

Henri.

Puisse-t-il faire ce qu’il ne m’est pas permis de tenter au milieu de tant d’esprits farou-