Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/240

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’on attendoit… Remettez-vous…

Aubry, avec colere.

Et non, non, vous dis-je… J’ai des yeux… Ce ne sont pas là les soldats de la ligue.



Scène VIII.

ACTEURS précédens, GUINCESTRE.
Guincestre, arrivant hors d’haleine.

Nous sommes perdus ; la ville est livrée ; les portes sont ouvertes à Henri. Ces tambours que vous entendez, ce sont ses troupes… Brissac nous a trahis…

Turiaf.

O fureur ! malheureux que je suis !… Mon poignard était si près de son cœur ; pourquoi ai-je différé de frapper !

Halfrenas.

J’avais un pressentiment confus ; que ne