Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/247

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Scène X.

HILAIRE pere, Mad. HILAIRE, Mlle. LANCY.
Mad. Hilaire.

Hilaire !… Ces cris, les as-tu entendus ?… Ciel !… Oserions-nous l’espérer ?… O clémence divine !… O mon Dieu !… De quelle incertitude je suis agitée !

Hilaire pere.

Paix, ma chere épouse, paix… Gardons-nous de nous faire entendre… Je tremble comme toi… Un espoir inattendu frappe mon cœur… Mais craignons encore… Les monstres qui nous oppriment ne sont pas éloignés… Ils pourroient revenir sur leurs pas… Quel bruit !… Est-ce notre délivrance ou notre mort qui s’approche ?

(On entend briser les dernieres portes, elles tombent. L’officier Lancy entre à la tête