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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/279

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DIS

Que ces vers d’un ancien poète sont vrais et expressifs !

Discourtois……… Ces jeunes personnes dont la naissance relevait la beauté, ou plutôt dont la beauté relevait la naissance, et qui ouvraient la fête en récitant des vers ; ces dames qui, d’un mot, arrêtaient à l’entrée de la lice le Discourtois chevalier dont une seule avait à se plaindre… Ces idées, ces tableaux flattaient l’imagination de M. de Sainte-Palaye, à qui nous devons des mémoires sur notre ancienne chevalerie. (Chamfort.)

Discursif. Ne confondons point les termes usuels et Discursifs, avec les termes propres des sciences, arts et métiers. Veut-on agrandir le cercle des premiers ? c’est alors qu’il faut consulter l’analogie, et faire son choix parmi les expressions qui nous sont les plus connues dans les langues mortes où nous puisons, et dont les élémens se rapprochent le plus de ceux qui sont entrés dans la composition de nos mots français. (Louis Verdure.)

Disettes. (au pluriel.) Elle était réduite à des Disettes qui feraient horreur à réciter.

Disetteux. C’est un peintre Disetteux, et qui n’en est pas moins attaché à sa palette.

Diseuse. Cette Cornélie, dans la tragédie de la Mort de Pompée, tant vantée autrefois, n’est-elle