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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/39

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Je crois avec le président Desbrosses, qu’il existe une langue primitive, organique, physique et nécessaire, commune à tout le genre humain, qu’aucun peuple au monde ne connaît ni ne pratique dans sa première néanmoins, et qui fait le premier fonds du lan-

    est au-dessus de mes forces. Ennemis de la Néologie, allez dans les ateliers, et laissez-moi tranquille dans le mien. N’ai-je pas le privilège que se donne un manufacturier dans sa manufacture ?

    Je n’ai vu dans aucun Dictionnaire le mot verticalité, qualité, état d’une chose placée perpendiculairement à l’horizon.

    Je représenterai à l’administration ou aux administrateurs des contributions publiques, qu’il faut dire garnisonnaire, et non garnisaire ; que si c’est une faute que de ne point payer ses contributions, c’en est une aussi que de dire garnisaire ; qu’elle daigne prendre mes observations pour sa gouverne, et qu’elle envoie le moins possible ses garnisonnaires. Or, je tâche de mettre dans toutes mes remontrances de la jovialité, parce qu’avec ce ton, aucun esprit n’est irramenable. Si j’emploie ici tous ces mots, c’est que je les ai oubliés dans l’ordre alphabétique ; et comme je suis un auteur consciencieux, et non illibéral, je veux, jusques dans la dernière ligne de cet aimable ouvrage, annoncer que je ne me permettrai point le moindre infanticide littéraire. Plus d’enfans foison-