se plaindre toujours, faisant si souvent le Piteux, qu’on ne soit pitoyable à personne. (Montaigne.)
Placable. Nous avons, dit Voltaire, des architraves, et point de traves ; des archivoltes, et point de volte, en architecture. On est impotent, on n’est point potent ; il y a des gens implacables, et pas un de Placable. On ne finirait pas, si on voulait exposer tous les besoins de notre langue : c’est une gueuse fière, et à qui il faut faire l’aumône malgré elle.
Placable. Il est bien étrange qu’on dise implacable, et non Placable ; ame inaltérable, et non pas altérable ; héros indomptable, et non héros domptable. (Idem.)
Placable. Il n’est pas surprenant que les hommes aient imaginé une infinité de moyens différens d’appaiser la colère de l’Être suprême ; mais tous dépendent du même principe, de l’idée d’un Dieu Placable. (Idem.)
Placer. Perrot d’Ablancourt fut, comme beaucoup d’hommes de lettres, jeté dans le barreau, qui ne lui procura que l’estime du célèbre Patru. Désintéressé comme lui, il ignorait l’art de Placer ses paroles à intérêt. (P. Manuel.)
Placette. Il avait un nom, il était honnête homme ; on ne pouvait pas totalement le repousser. Les grandes injustices font crier : qu’a-t-on