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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome II.djvu/77

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IRR

mais parce qu’elle multiplie les caustiques, les persifleurs et les Ironistes. (Rétif.)

Irréconcilié. On doit admettre ce mot, puisque nous avons irréconciliable. Ne dirait on pas très-bien ? Ne mettez jamais ensemble des ennemis Irréconciliés. (La Harpe.)

Irréflexion. Peuple souverain ! le gage de ton indépendance et de tes succès, c’est la raison et la sagesse ; non pas cette sagesse froide qui combine des moyens de salut, sans les exécuter, mais cette sagesse active qui, d’un coup d’œil d’aigle, apprécie tous les obstacles pour les vaincre, tous les piéges pour les éviter, et s’élance comme une flamme vive et lumineuse dans le sentier qui doit la conduire à son but…… Peuple souverain ! tu cesses d’être libre, alors que tu te laisses aller aux flots inconstans de la capricieuse Irréflexion. (L’Orat. du Peuple.)

Irréformabilité. Faudrait-il, hélas ! prononcer l’Irréformabilité de certains abus, quoiqu’ils attaquent évidemment la vie et la santé des Parisiens ? Quelle étrange passiveté !

Irréméable. (irremeabilis.) D’où l’on ne peut revenir ; sur quoi l’on ne peut revenir. (Leclerc.)

Irreniable. Vous dites que Valère vous a dénoncé au comité de salut public ? et moi, je le nie. — Vous le niez ? eh bien, voilà sa dénoncia-