la bouche de la vesce dans le sabot. Quand on leur coupe le col, on reprend cette même vesce à moitié digérée, & la même bouche la resouffle aux pigeons qui ne seront tués que le surlendemain. Imaginez ce qu’une haleine infectée, ou suspecte, ou morbifique peut communiquer de dangereux & de putride à cette nourriture. Oh ! quand elle vous sera servie dans de beaux plats d’argent, souvenez-vous, de grace, de la bouche infame du quai de la Vallée.
Cette bouche inconcevable exerce publiquement son métier sous les yeux de tout le monde, & tout le monde mange des pigeons engavés de cette maniere.
Je vous demande pardon, lecteur, de vous avoir tracé ce tableau dégoûtant ; mais j’ai mieux aimé offenser un instant votre délicatesse, que de ne pas vous donner une recommandation utile.
Tout le gibier & toute la volaille arrivent à la Vallée. Il y a des officiers de volaille, tout comme des officiers de marée. Le cornet atta-