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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome II, 1782.djvu/200

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ornemens que portoient les dames Romaines. Et le présent ? Pourquoi n’en pas parler ? Les bonnets à la grenade, à la Thisbé, à la sultane, à la Corse, ont passé, ainsi que les chapeaux à la Boston, à la Philadelphie, à la Colin-Maillard ; la coëffure en limaçon penche sur son déclin. Mais mon devoir m’obligeroit à parler des jupons grossis, bouffis, ébaubis, qui grossissent les hanches & donnent de la chair aux femmes qui n’ont que la peau. Je promets donc le journal des plumes & des jupes, qui sera mieux accueilli que le Journal des Savans ou celui de Neuchâtel[1].

Le tul, la gaze & le marli ont occupé cent mille mains ; & l’on a vu des soldats valides & invalides faire du marli, le promener,

  1. Journal trop peu répandu, où plusieurs articles marqués d’un C sont d’un juge impartial, d’un écrivain sensé & d’un vrai littérateur. Pourquoi ne tient-il pas la plume dans un ouvrage périodique plus accrédité ?