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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome II, 1782.djvu/333

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CHAPITRE CXCIX.

Loix Somptuaires.


On n’en connoît d’aucune sorte ; les femmes ont pleine licence à cet égard ; elles choisissent leurs ajustemens comme bon leur semble. La femme d’un commis, ou de l’épicier du coin, se mettra comme une duchesse : le gouvernement ne s’en mêlera pas. Un particulier étalera le luxe le plus effréné : s’il a payé les impositions royales & sa capitation, permis à lui de se ruiner.

Point de Caton à l’humeur stoïque, qui harangue avec force pour la conservation de la loi Oppienne. Cette loi défendoit aux dames Romaines d’employer plus d’une demi-once d’or à leur usage, de porter des habits de diverses couleurs, de se faire voiturer à Rome, &c.

Le sénat de Berne défend aussi les rubans, la gaze, les bouffantes, les petits cerceaux de