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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome III, 1782.djvu/349

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d’hui nos élégans, moins bruyans & plus perfides se vantent d’avoir des dettes, parlent du bijoutier, du marchand de chevaux, du carrossier, du marchand de soie, qui les poursuivent à toute outrance, les appellent des impertinens, & des drôles ; ils plaisantent enfin sur la visite des huissiers ; & tirant de leur poche un amas d’exploits, ils les brûlent lentement à la cheminée tout en se contemplant au miroir.

Et que dirions-nous, si nous le voulions, du débiteur simulé qui fait banqueroute pour un grand seigneur à la face du public ? Mais nous sommes-nous engagés à tout dire ? non.