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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IV, 1782.djvu/317

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trône ; mais par-tout où la souffrance prédomine, la destruction s’ensuit : c’est ce qui a fait dire à presque tous les philosophes que l’accroissement de la population étoit la preuve du bonheur d’un peuple. Ce livre qui manque de plan, de méthode[1], ressemble du moins à Paris par les contradictions qu’il renferme. Souvent il détruit dans un endroit ce qu’il avance ailleurs[2]. »

« Après avoir déclamé contre les richesses avec la chaleur d’un théologien dans un chapitre, il dit dans un autre : Les aumônes qui se font à Paris sont abondantes. Si la masse des calamités particulieres est diminuée, nous le devons à une foule d’ames célestes

  1. Cela ne pouvoit être autrement. Que les idées soient justes, voilà l’essentiel.
  2. Les mots peuvent quelquefois se contredire, mais jamais les choses. En opposant deux phrases isolés, répandues dans un ouvrage de longue haleine, il n’y a point d’auteur qu’on ne fît tomber en contradiction. Remettez ces phrases à leur place, elles conservent leur logique.