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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IX, 1788.djvu/361

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sur les roues de carrosse, sur les chevaux de selle, sur les chiens de chasse, sur les valets, sur les maîtres-d’hôtel, sur les portes cochères, sur les tableaux & statues, sur les jardins anglais, &c. : ceux qui imposent ont de tout cela. On aime mieux créer des impôts sur la boisson du peuple & sur les comestibles de première nécessité ; c’est-à-dire, qu’on aime mieux diminuer le nombre des moyens de subsistance, qui sont le véritable nerf de la prospérité des nations.

Les impôts quelconques sont moins supportés à Paris par la classe des riches, que par celle des pauvres ; & cette mauvaise règle influe sur les consommations, & diminue, à la lettre, la force physique & morale des individus.