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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome V, 1783.djvu/225

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conviendra, & il donna des arrhes, y transporta quelques meubles, & là tout à son aise il détacha de la muraille le pot de grès où la femme avare avoit entassé son or.

Moralistes, jurisconsultes, philosophes, la succession étoit-elle légitime ? répondez. Je sais bien que vous allez tous dire sur le papier, non ; & vous ferez tous bien de le dire.

Mais pourquoi n’y a-t-il pas une loi qui dans un cas pareil adjugeroit à l’homme integre une portion de la somme qu’il auroit rendue, pouvant la détourner entiérement à son profit & à l’insu de tout le monde ? La loi n’accordant rien, j’ai peur que tous les maçons présens & futurs ne s’emparent du tout.