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des malheureux chevaux qui ne peuvent dompter la résistance du fardeau. Les coups de fouets déchirans qui retentissent tandis que les pieds des chevaux frappent & brisent le grès des pavés, font des rues de Paris une arene de tourmens pour le plus utile de tous les animaux.
Il n’y a point d’Anglois qui ne tressaille d’effroi & qui ne soit saisi de douleur, en les voyant traiter si inhumainement. Les charretiers lui paroissent fort au-dessous des chevaux qu’ils accablent de coups. Leur dureté est ce qui retarde leur course ; les mieux nourrir, les charger moins, voilà ce qui rendroit leur service plus prompt & plus durable.
Une ordonnance de police, favorable aux chevaux, seroit-elle déplacée ?