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CHAPITRE DXI.
Arsenal.
L’arsenal du roi de France n’est point à Paris, sous les deux magnifiques vers de Nicolas Bourbon, que Santeuil[1] étoit si jaloux de n’avoir pas faits.
Ætna hæc Henrico Vulcania tela ministrat :
Tela gigantæos debellatura furores.
Malgré ces deux vers, il n’y a point d’artillerie dans l’arsenal. Quelques fusils rouillés, quelques mortiers hors d’état de servir, voilà tout ce qu’on y voit.
Les fonderies qui furent construites par ordre de Henri II, n’ont servi qu’à la fonte des statues qui décorent les jardins de Versailles & de Marly.
Il s’y trouve un magasin à poudre. Le feu
- ↑ Il s’écria dans un enthousiasme poétique, qu’il auroit voulu les avoir faits & être pendu.