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CHAPITRE CCCCLXXIV.
L’arcade Saint-Jean.
Attenant l’hôtel-de-ville, est une arcade aussi triste que dangereuse, & par où cependant doit défiler tout ce qui descend de la belle rue Saint-Antoine. Ce passage est extrêmement incommode, & vous jette dans une rue tortueuse & inégale, jusques vis-à-vis le beau portail Saint-Gervais, que l’on n’apperçoit qu’à moitié.
Il seroit à propos de percer une rue qui aboutiroit à la rue Saint-Antoine. Il faudroit du moins un trotoir pour les gens de pied sous cette maussade arcade, où il n’y a aucun refuge contre les voitures.
Cet endroit, quoique voisin de la Greve, est favorable aux voleurs qui attendent sous cette voûte solitaire.
Un voleur y arrêta vers minuit un particulier, en lui mettant sous la gorge un pisto-