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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VII, 1783.djvu/122

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reté dans les mariages, & il condamne aux travaux publics ceux qui seront convaincus du crime d’adultere.

Ce législateur sans couronne & sans mission a donné une loi bien faite pour être méditée, sur-tout dans un tems où l’on est occupé dans tous les pays à tirer le meilleur parti du fonds de son territoire. Comme il ne voyoit de terres stériles que celles qu’on ne veut point cultiver, il ordonne par son édit que ces terres incultes seront abandonnées aux premiers occupans. Cela me paroît admirable.

Il établit ensuite des chambres agraires, rurales, arpentaires, pour gouverner & régenter la culture & la fécondité des terres négligées. Cet établissement, tel que le conçoit celui qui le propose, me semble d’une toute autre utilité que nos sociétés d’agriculture. Ainsi nos écrivains économiques n’ont point le mérite de l’invention sur bien des détails agronomiques, qu’ils nous présentent tous les jours comme une science absolument neuve.

Ce curieux faiseur d’édits ne s’étoit pas ou-