les femmes qui font trafic à Paris de leurs charmes. Traçons-en l’esquisse.
Au sommet l’on verroit ces femmes ambitieuses & altieres, qui ne couchent en joue que les hommes en place & les financiers. Elles sont froides, elles calculent en politiques ce que peuvent leur rendre les foiblesses des grands.
Immédiatement au-dessous d’elles se verroient les filles d’opéra, les danseuses, les actrices, moitié tendres, moitié intéressées, & qui commencent à placer le sentiment où l’on ne l’avoit pas encore vu.
Ensuite les bourgeoises demi-décentes, recevant l’ami de la maison, & le plus souvent du consentement du mari : espece dangereuse & perfide, qui voile & pare l’adultere de couleurs trompeuses, & qui usurpe l’estime dont elle est indigne.
Au milieu de cet amphithéatre figureroit la race innombrable des gouvernantes ou servantes-maîtresses, cohorte mêlangée.
La base en s’élargissant offriroit les gri-