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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VIII, 1783.djvu/100

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Dieu ! s’écrie-ton, monsieur un tel est mort ; le voilà enterré ! Vite, allons à l’Ambigu-comique, on y donne la pantomime de Dorothée.

Quand aux petites affiches elles ne rendent service qu’aux selliers, aux bijoutiers, aux marchandes de modes, aux jeunes seigneurs qui brocantent des chevaux, des tableaux, des diamans ; on y annonce les ventes après décès.

Il est clair qu’avec de l’argent on peut meubler une maison de la cave au grenier, en moins de vingt-quatre heures : ce qui seroit impossible dans une ville du second ordre. Les choses invendues & à vendre s’y trouvent en foule.

La répétition des articles, enterremens & spectacles, tels qu’ils sont dans le Journal de Paris, fait qu’on lit deux fois la même chose dans le même instant. Les rédacteurs ne pourroient-ils pas s’accorder pour faire disparoître ce double emploi ?

Les petites affiches, quoiqu’elles paroissent journellement, ne contiennent pas ce