cipitation ou de barbarie ; ils sont humains. Je crois à l’homme qui m’a donné ces lumieres, & je supprime les détails.
Là, on ne leur laisse qu’un petit morceau de fer, avec lequel ils font des ouvrages en paille. Ceux qui sont en-bas sont les plus favorisés ; ils font des envieux : car ils s’établissent marchands & font travailler les autres, qui ne cessent d’admirer le bonheur & de vanter l’avantage de la place d’en-bas.
Un malheureux en arrivant ne sait comment se font ces petits ouvrages : un compagnon de misere qu’il ne voit pas, lui montre son métier, & c’est en se servant de plusieurs miroirs qu’ils croisent réciproquement avec un art infini. Par ce moyen ils se voient, se parlent, & correspondent par signes ; le plus élevé communique avec celui qui est logé le plus bas.
Il y a une espece de sentinelle qui, son miroir à la main, avertit les autres de tout ce qui passe par l’étroit guichet. Voilà une femme, s’écrie-t-il avec transport, qui est