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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VIII, 1783.djvu/163

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que la main de l’art pour se développer, nourrir & protéger l’humanité entiere contre la fureur des élémens & le monopole non moins redoutable.

Plus de ces années désastreuses où l’on a vu l’homme, couché sur le ventre, brouter l’herbe à l’exemple des animaux. Plus éclairé, & connoissant mieux toutes les plantes dont on peut tirer de la farine, il ne craindra plus les révolutions physiques ni politiques. Partout où le Créateur a fait lever un végétal, là se trouve de quoi l’adorer & le remercier de ses bienfaits.

Honneur au nouveau Triptolême, qui le premier a développé ces importantes connoissances ! Si les Indiens mangent la cassave, le tapioca, après une certaine préparation ; si d’autres usent du manioc & de l’yuca, plus de plantes pernicieuses. Ce systême qui admet une Providence éternelle & bienfaisante n’avoit pas besoin de ce nouvel appui pour la reconnoître & la bénir. Mais observons que c’est après la composition de l’Iliade &