Page:Mercure de France - 1702-07.djvu/18

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Ses augustes vertus, & ses desseins                       couvers
Forcent l’Aigle orguëilleuse à luy rendre sa              proye.

*
Par toy les bords du Tage, en tous lieux                  embellis,
Brillent moins de leur or que de l’éclat des              Lis,
De l’Aurore au Couchant sa gloire est                     répanduë.

*
D’une Ligue nouvelle il dompte la                            fureur,
Sur cent Peuples divers sa puissance                      étenduë
Le rend du monde entier l’amour & la                     terreur.


PRIERE POUR LE ROY.

Seigneur, du grand Louis benissez les travaux :