Page:Mercure de France - 1744-11.djvu/104

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Tor MERCURE DE FRANCE. Faquir qui avoit été chercher la coupe marmotoit entre les dents que !gues paro Fes en unc Langue que je n’entendois pa Mais quelle fot ma furprife quand ¡m Mere fe tournant vers moli, nrexhorca d’u air ‘grave & auſtére ‘A aimer tourte ma vi Fepoux que je venois de choiſir ! Touc mo fang fe glaça , & je crus que je mourro de mon ſaihiſlemenet. Le Faguir , qui pre rendoit m’avoir mariée , m’apprir que ; Yenois d’épouſer Stdeni, -- Quoique je compyriſſe aifément que je n vois avotr contrade un engagement 0 2 volonté n’avoir ancune part, je ſenr route l’horreur de la lituation où je me troi vols ; je regardotis ma Mere , qui , tout préparée qu’elle écto1c à cette fcéne , ero : fort deconcertée 5 ; elle pria le Pirare de . faire reconduire ches elle, elle fut obéie fi Ie chimp, & au retour de la Chaloupe S deni mit àla voile, Bien-tót nous fumes e pleine Mer ; j’eflayai pluficurs fois de m précipiter dans les eaux , mais on veillo1 fur moi avec trop d’arrention , & tour ines tentatives furent inutiles, Je regardo fans celle le Ciel ; j’aurois voulu y decor vric les ſignes prochains d’une tempete » ( la mort mme paroiſfoit le ſeul remede à m manu Sideni n’oſoit encore paroitre d vant moi , mais à ſa placé : le Faguir ne m’a-