À Monſieur de Lardimalye, Gentilhomme ordinaire de ma Chambre.
M. de Lardimalye, j’ai eſté bien ayſes d’entendre de vos nouvelles par la lettre que vous mavez écrite, & reçu de bonne part vos excuſes, de ce que vous ne m’êſte point encor venu trouver, la qualité de mes affaires étant telle que l’affection de mes bons ſerviteurs en quelques lieux quils ſoyent maintenant ne demour point ſans exercice ; je ſuis bien aſſuré que la votre n’eſt pas inutile ayant de trop longtems congnu quelle elle eſt, & la paſſion que vous apporté à mes dites affaires, du diſcours deſquels en ce qui eſt de deça, je m’en remets a ce dit porteur qui vous en ſaura rendre bon compte ; je vous diray ſeullement pour votre particulier que, ayant tant de teſmoignages & de ſi longue main de votre affection a mon ſervice, j’en garderay la ſouvenance & les recongnoiſtray très volontiers ; ſur ce je prie Dieu, Monſieur de Larmimalye, vous conſerver en ſa ſainte
