ouvrir, là où la clef ne suffit pas — (Elle lui serre la main.) Et si plus tard il en est besoin, venez à nous, — notre amitié ne peut disparaître.
. — Oui, nous serons près de vous partout
ou vous serez et vous irez —
. — Et nous vous protègerons contre les
affreuses vipères de la discorde.
Straamand. — Oh, quelle réunion ! Amour et amitié ! Un moment si heureux, et cependant si mélancolique.
(Il se tourne vers Lind.) Mais, jeune homme, il faut que cela finisse. (Il amène Anna vers lui.) Reçois ta fiancée,— reçois ta fiancée — et baise-la !
(tend la main à Anna). — je ne pars pas !
(en même temps). — Emmène-moi !
(étonnée). — Tu ne pars pas ?
(de même). — T’emmener ?
(avec un regard découragé sur les assistants). —
Mais, mon Dieu, de la sorte nous nous séparons quand même !
. — Qu’est ce que cela, veut dire ?
Les Dames. — Quoi !
(empressée). — Non, il se cache un malentendu —
Straamand. — En femme dévouée, elle a promis de partir !
. — Et Lind a hautement juré de rester !
(riant). — Ils ont cédé l’un à l’autre ; qu’est-ce
qui manque ?
Straamand. — Non, pour moi cela devient trop embrouillé !
Les tantes (bas, entre elles). — Mais, mon Dieu, de qui venait la querelle ?
(à Guldstad et Styver, qui se sont promenés
dans le jardin et se rapprochent maintenant). — Il y a désaccord ici de tous les côtés.
Mme Straamand (à Mlle Skære, comme elle voit que l’on couvre la table de jardin). — Nous allons avoir le thé.
(brièvement). — Dieu soit loué !
. — Hurra pour l’amitié, le thé, l’amour et les
tantes !
. — Mais si l’affaire est telle, elle peut prendre
fin à la satisfaction de tout le monde. Le différent repose sur un paragraphe qui dit : la femme do