substituer à sa tête, au moyen d’un masque l’enfermant, l’effigie du personnage, laquelle n’aura pas, comme à l’antique, caractère de pleurs ou de rire (ce qui n’est pas un caractère), mais caractère du personnage : l’Avare, l’Hésitant, l’Avide entassant les crimes…
Et si le caractère éternel du personnage est inclus au masque, il y a un moyen simple, parallèle au kaléidoscope et surtout au gyroscope, de mettre en lumière, un à un ou plusieurs ensemble, les moments accidentels.
L’acteur suranné, masqué de fards peu proéminents, élève à une puissance chaque expression par les teintes et surtout les reliefs, puis à des cubes et exposants indéfinis par la lumière.
Ce que nous allons expliquer était impossible au théâtre antique, la lumière verticale ou jamais assez horizontale soulignant d’ombre toute saillie du masque et pas assez nettement parce que diffuse.
Contrairement aux déductions de la rudimentaire et imparfaite logique, en ces pays solaires il n’y a pas d’ombre nette, et en Égypte, sous le tropique du Cancer, il n’y a presque plus de duvet d’ombre sur les visages, la lumière etait verticalement reflétée comme par la face de la lune et diffusée et par le sable du sol et par le sable en suspens dans l’air.
La rampe éclaire l’acteur selon l’hypoténuse d’un triangle rectangle dont son corps est l’un des côtés de l’angle droit. Et la rampe étant une série de points lumineux, c’est-à-dire une ligne s’étendant indéfiniment, par rapport à l’étroitesse de la face de l’acteur, à droite et à gauche de l’intersection de son plan, on doit la considérer comme un seul point éclairant, situé à une distance indéfinie, comme si elle était derrière le public.
Celui-ci est distant par suite d’un moindre infini, pas assez moindre pour qu’on ne puisse considérer tous les rayons reflétés par l’acteur (soit tous les regards) comme parallèles. Et pratiquement chaque spectateur voit le masque personal d’une