tait point à boire jusqu’à la suivante chute momentanée du soleil, il se leva dans l’as, et, les pieds sur la nuque de Bosse-de-Nage, il sondait à l’avant de notre route. Il me confia qu’il avait peur d’être surpris, le temps de syzygie touchant à sa fin, par la marée descendante. Et je fus saisi de crainte, parce que nous voguions toujours où il n’y avait pas d’eau, entre l’aridité des maisons, et côtoyions présentement les trottoirs d’une place poussiéreuse. Je compris que le docteur parlait de la marée de la terre, et crus qu’il était ivre, ou moi, et que le sol fuyait au nadir, comme un bas virtuel qu’on vous ôte, dérobé par un cauchemar. Je sais maintenant qu’outre le flux de ses humeurs et la diastole et systole qui meuvent son sang circulaire, la terre bande des muscles intercostaux et respire vers le rythme de la lune ; mais la régularité de cette respiration est douce et peu d’hommes en sont informes.
Faustroll prit des hauteurs d’astres, qu’il scrutait aisément devant la taie du ciel d’une rue étranglée, et me dit de noter que le rayon terrestre, par la dénivellation du reflux, était déjà raccoutci de centimètres 1,4×10-6 ; donnant ordre à Bosse-de-Nage de jeter l’ancre, et protestant que le seul prétexte, digne de sa Doctrine, d’un terme à notre chemin errant, était que sous nos pieds l’épaisseur. de la terre jusqu’à son centre n’était. plus assez honorablement profonde.
Or il était midi, l’étroitesse de la ruelle déserte comme un intestin à jeun, et nous faisions relâche, inscrivaient les chiffres des murs, devant la quatre mille quatrième maison de la rue de Venise.
Entre les rez-de-chaussée au sol battu, vu pardes portes plus larges que la rue mais moins béantes que l’attente des femmes sur l’uniformité de leurs lits, Faustroll agitait la question de garer l’as dans un abri profond, quand, enseigné par lui, je fus