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Page:Merimee - La Guzla, Levrault, 1827.djvu/258

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3.

Quand il fut près de moi, il me salua et me dit : « Frère, ce pays n’est-il pas celui d’Ostrowicz ? » Alors je ne pus retenir mes larmes et je poussai un profond soupir. « Oui, lui répondis-je. »


4.

Alors il dit : « Ostrowicz était riche autrefois ; ses troupeaux couvraient la montagne ; ses guerriers faisaient briller quatre cents fusils au soleil ; mais aujourd’hui je ne vois que toi et quelques chèvres galeuses. »


5.

Alors je dis : « Ostrowicz était puissant ; mais une grande honte est tombée sur lui et lui a porté malheur. Serral l’a vaincu à la guerre depuis que le jeune Hadagny a tué la belle Hélène. » —