Page:Merlant - Bibliographie des œuvres de Senancour, 1905.djvu/74

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à négliger constamment ce dont vous n’aurez pas besoin. » — « Le présent, ajoute-t-il, appartient à l’homme qui commande, mais l’avenir est le domaine des grands écrivains… Ils dictent secrètement, pour ainsi dire, et néanmoins légitimement, la loi que le législateur promulguera ensuite avec plus ou moins d’exactitude, et qu’en dernier lieu nul agent du pouvoir n’éludera impunément. » Et il conclut que c’est une règle, dans le gouvernement comme dans les beaux-arts, de contempler toujours Vhointne idéal. (Survivance de l’esprit du XVIIIe siècle.)

1834. De l’athéisme imputé à Voltaire. Sénancour le connaît à fond, et son article est très documenté : « Après quarante ans d’événements qui absorbaient l’attention, une partie du public, la plus saine sans doute, accueille aujourd’hui avec espérance l’idée d’une sorte de réaction religieuse. » Sénancour cherche donc à ménager la partie bien pensante du public ; mais, sans nommer cette fois le catholicisme, il déclare net qu’il n’en veut pas. Et il ajoute : « L’athéisme, si faux, si inconsidéré, si triste, a été surtout l’effet d’un mouvement de dépit consciencieux sans profondeur. » Il affirme sur preuves que Voltaire n’était pas athée (références abondantes prises dans sa correspondance et ses œuvres diverses).

La Minerve littéraire, en 1820-21, donne de Sénancour : De la justesse en littérature. « Pièces inédites de Voltaire. » C. R. « Voyage historique et politique au Monténégro par

M. le colonel S.-C. Vialla de Sommières. » C. R. « Biographie des jeunes demoiselles, etc…., par

Mme Dufrenoy. » G. R.

« De la loi naturelle, par le comte de Volney. » C. 11.

Sur le second voyage de Mungo Park.

« L’observateur du XIXe siècle, par J.-C. Saint-Pros per. » C. R.

« La Maçonnerie, poème en trois chants… par

M. D.’.t. » C. R.

« Palmyre et Plaminie, ou le Secret, par Mme la com tesse de Genlis. » C. R.

« Mémoires de Rillaud-Varennes, ex-conventionnel,

écrits au Port-au-Prince, en 1818, par M. M***. »

C. R.