tres réguliers qui attentaient aux possessions des églises paroissiales. Nicolas Sevin, prieur de Saint-Nicolas d’Auneau, avait accaparé à son profit une partie des dîmes du territoire d’Auneau ; Coudray lui intenta un procès qui se termina au profit de la cure. Il en coûta 300 livres à notre curé, comme il nous l’apprend lui-même ; mais il se vengea en publiant le sonnet suivant, qui ne manque pas d’allure :
Les moines nous ont asservis
Et mangé nostre nourriture :
Les prieurs clerc les ont suivis
Et dévorent nostre pasture.
Leurs chapellains ne sont meilleurs,
Qui prennent nos questes et nos messes :
Bref, chacun de ces piailleurs
A grande outrance nous oppresse.
Espérer d’avoir icy mieux.
C’est folie pour ceste vie,
Car l’exemple de ces beaux dieux
A nostre peuple oste l’envie
De faire aucune ablation,
Sinon en grande affliction.
Coudray n’a jamais fait d’œuvre de longue haleine ;