Page:Merrill - Les Fastes, 1891.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CONTE

à la mémoire d’Éphraïm Mikhaèl.

Ce fut par un pays fleuri de lilas noirs
Où des Dames en deuil faisaient tinter des harpes
Sur les tours de granit des magiques manoirs.


Et dans les soirs d’azur où flottaient des écharpes,
Le Héros ingénu, sous son heaume d’argent,
S’en vint vers les viviers pleins de fuites de carpes.


Sur ses pas éclatait le tonnerre outrageant
Des trompes ; les hérauts ceints de sanglantes toiles
Le sommaient de se rendre aux amours de la gent.